Les fondamentaux de l'apiculture douce
Trois adhérent(e)s de notre Association "Les Abeilles Du Jardin" sont allés passer un week-end au Conservatoire d’abeilles noires sur le thème "L’apiculture douce", animé par Kelly Duqueine, salariée du Conservatoire et éleveuse de reines d’abeilles
noires.
Prendre le temps d’observer et de comprendre les abeilles et leur milieu de vie
toutes les races d’abeilles sont différentes et sont plus ou moins bien adaptées au milieu dans lequel on les installe.
Choisir une génétique locale adaptée à son environnement
Choisir une abeille locale est
aussi important qu’une abeille noire.
Choisir un emplacement de rucher adapté
(orientation est-sud, plutôt en hauteur, pas
humide, peu venté, loin de traitements phytosanitaires...). Privilégier les petits ruchers avec des ruches éloignées les unes des autres pour éviter la dérive et le pillage ainsi que la transmission des maladies. A l’opposé de l’apiculture productiviste, dans la nature, les colonies laissent 500 m de distance entre chacune.
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Intervention minimale dans les ruches
caler les visites sur les différentes floraisons plutôt que sur les dates.
Ruchers sédentaires et récolte raisonnée
les transhumances à répétition raccourcissent la vie de la reine et ne correspond pas au rythme de vie des abeilles.
Laisser suffisamment de miel dans la ruche pour passer plus facilement la saison chaude et l’hiver
Repositionner l’abeille par rapport à sa raison d’être fondamentale : son rôle de pollinisatrice
Se rapprocher autant que possible des conditions de vie naturelles
Elaboration de rayons par construction naturelle;
Pas de traitement chimique et le moins de sirop possible; Privilégier la récolte d’été plutôt que de printemps, le pissenlit est le miel le plus riche pour les abeilles.
Reproduction par essaimage avec fécondation locale. Une colonie essaime en général tous les 3 ans.
Préserver ses bonnes souches endémiques
via leur reproduction par instinct d’essaimage et fécondation locale. Une bonne souche, c’est :
● Une colonie avec génétique endémique;
● Colonie non agressive;
● Colonie avec faible propension à l’essaimage;
● Bonne nettoyeuse;
● Bien structurée et équilibrée;
● Bonne gestionnaire des ressources;
● Bonne résistance aux maladies et parasites.
Ne pas importer de reines ou d’essaims de sous-espèces non locales.
Respecter les pollinisateurs sauvages
c'est-à-dire se poser la question de la densité des ruches avant installation ou transhumance.